Si David Beckham a volontairement marqué sa peau, la violence laisse des marques qui ne sont pas un choix.
Ambassadeur de l’UNICEF, l’ancien footballeur prête son corps pour dénoncer les violences faites aux enfants. Ses tatouages, qui représentent des moments importants ou heureux de sa vie, s’animent pour prendre une tournure beaucoup plus sinistre. La peau devient le média de récits tragiques, où les destins des enfants se retrouvent à jamais marqués par des scènes violentes.
Le film présente les enfants dans des endroits ou situations où ils devraient être en sécurité : l’école, leur maison, les réseaux sociaux… Qui deviennent autant de lieux dangereux.
« Il était important pour nous de ne pas nous retenir, et d’exposer les réalités odieuses de la violence envers les enfants », cette campagne est différente des autres : « elle laisse l’histoire prendre le devant de la scène, et pas la célébrité ». Dans le film, David Beckham devient un support pour mettre en lumière le message.
Ce n’est pas la première fois qu’une star du ballon rond prête ses tatouages pour la bonne cause.
L’année dernière, Zlatan Ibrahimović avait dévoilé son torse lors d’un match : on y découvrait le nom de nombreux enfants souffrant de famine ou malnutrition. Une opération qui était signée par le Programme Alimentaire Mondial.
Si le dispositif n’est pas inédit, la réalisation est très bien pensée. Le sujet est délicat, et il n’est jamais facile de faire un choix : proposer des images trop explicites risque de traumatiser ; un discours trop imagé risque d’édulcorer le message. Ici, ce qui permet d’appuyer l’idée, c’est surtout le choix du média : la peau. Un média personnel, fragile, et unique.commenter cet article …