Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 07:57

une réflexion empruntée à l'excellent blogueur Gregory pouy.

 

On constate au sein de nombreuses organisations (souvent importante par leur taille) qu'elles fonctionnent en silos à plusieurs niveaux : entre marques, entre services (RH, marketing, communication, services clients), entre pays.

Hors, elles sont toutes convaincues de faire du multicanal (terme à la mode après le 360°) parce que leur agence média leur assure une présence sur l'ensemble du mix média possible…

Mais mettre la TV au centre de son dispositif et organiser d'autres médias autour, ce n'est pas du multicanal mais des canaux multiples. Il y a une différence majeure entre les 2 évidemment ! Le consommateur n'est qu'un, lui ne fonctionne pas en silos, il n'est ni online, ni offline, il veut une expérience unique et commune et sa seule limite reste la langue qu'il parle. Il est tout à fait capable s'il est français, d'aller sur un espace canadien ou s'il est Espagnol, d'aller sur un espace argentin ou autre…je ne vous parle même pas de l'anglais bien sur et des personnes qui parlent plusieurs langues…

 

Par ailleurs, Quand il fait une action sur le web puis qu'il appelle le service clients, il s'attend à ce que l'opérateur soit au courant de ce qu'il a pu faire en ligne et éventuellement ce qu'il a pu avoir comme expérience en boutique…idem s'il cherche un boulot et qu'il tombe sur la page Facebook RH ou sur un espace de marque sur Linkedin... Cela semble très logique quand on se le dit comme ça, mais ne l'est pas pour les systèmes d'opérations de nos entreprises qui dates de plusieurs dizaines d'années…

 

Le directeur de la stratégie de la BNP a avoué que cela avait couté plusieurs centaines de millions d'Euros à la banque de mettre à jour le système d'informations pour rendre possible cette fluidité (à noter que pour les banques, il y a une vraie faille de sécurité à régler en plus).

Toujours selon lui,  il est impossible de vouloir s'engager dans le digital sans avoir, au préalable mis à jour son Système d'informations (SI).

Sans être forcément aussi catégorique, la prise de conscience de ce qu'est réellement le multicanal est nécessaire et il me semble très clairement que c'est la voie dans laquelle il faut s'engager.

Partager cet article
Repost0
24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 07:54
L’Orange RockCorps: un concert musical altruiste?

 

3ème édition d’un évènement atypique dont la devise est: «tu donnes, tu reçois». Tu donnes 4 heures à une association et tu reçois une place pour un grand concert organisé pour l’occasion. Alors, bon plan ou pas?

 

 

Pour ceux qui seraient prêts à dépenser entre 100 à 300 euros pour voir sur scène David Guetta, Taio Cruz, Jessy J et bien d’autres, pas la peine de se ruiner. Il suffit d’offrir 4 heures de son temps à une association pour se voir récompenser du précieux ticket pour un concert unique en son genre…

 

Début cette semaine de la 3ème édition de l’Orange RockCorps qui permet à des jeunes volontaires de participer à un projet associatif entre le 14 mai et le 6 juillet prochains. Le concept est simple: les volontaires donnent 4 heures de leur temps aux associations partenaires et reçoivent leur place pour le concert inédit Orange RockCorps qui leur est exclusivement dédié et qui aura lieu le 6 juillet. Né d’un partenariat entre Orange et la société américaine RockCorps spécialisée dans les opérations de ce type, le concept Orange RockCorps, unique en France, est la rencontre entre le monde associatif et la musique.

 

 
 


 

 

 

 

Il suffit de s’inscrire sur orangerockcorps.fr, faire ses 4 heures dans la joie et l’allégresse, pour au final recevoir son sésame qui ouvrira les portes d’un concert privée réservé uniquement aux participants de l’opération. Un advergame intitulé «échafaudage orchestra» été conçu pour l’évènement. Un jeu qui servira de push (voir la vidéo ci dessous) à la campagne au même titre qu’une communication digitale (bannières, etc...).

 

 


 

 

 

En France, déjà plus de 12 000 volontaires depuis 2009 ont donné l’équivalent de 48 000 heures de bénévolat à des associations telles que La Croix Rouge, le Secours Populaire, des régies de quartiers, etc. Ils ont concrètement rénové des centres d’accueil de familles en difficulté, créé des potagers pour jeunes en postcure, recoloré les murs de maisons pour personnes âgées, etc. Le tout, en musique et en équipe.

Partager cet article
Repost0
18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 09:47

vous connaissez Corning?

non? moi non plus!

Mais force est de constater que cette entreprise à de l'avenir.

 

Tout d'abord par la qualité de ses films!! ca fait rêver...on espère seulement que les baisers et les fruits sont réels eux!

 


 

mais aussi parce que ca répresente bien ce que pourrait être le futur (et donc leurs produits)

Au programme de ce petit film de 5 minutes produit il y a quelques semaines par Corning, le numéro un mondial du verre haute technologie et de la céramique: du verre photovoltaïque sur les murs tactiles, une immense TV LCD ultra-fine et sans aucun bord. On se regarde également dans un miroir tactile et interactif dans la salle de bain (pratique pour consulter son agenda ou la météo en se brossant les dents!). Dans la cuisine, une télévision, une cuisinière tactile, et une porte de frigidaire totalement personnalisable.

 

A découvrir également, un téléphone intelligent avec verre ultra-résistant, pouvant communiquer avec tous les autres appareils, une voiture avec un panneau de commande tactile, fonctionnant avec les panneaux de signalisation de la route. Les arrêts de bus, quant à eux, sont intelligents et communicants. Les magasins reconnaissent le consommateur. Le journal est en fibre de verre flexible et enroulable, et bien sûr la télévision est immersive en trois dimensions…

 

Passionnant mais quelque peu effrayant! Difficile d’échapper à son boss et à la réunionite aiguë, ou à Belle maman dont la vidéo live nous poursuit dans toutes les pièces, sur notre téléphone et un jour dans notre voiture…

Partager cet article
Repost0
17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 11:23

 

Fanta, le roi de l’attraction sur Facebook…

 

je n'ai pas l'habitude de publier sur les réseaux sociaux ou sur les stratégies web, mais celle-ci a retenu mon attention.

La marque vient de sortir sur le réseau social «King of the Park», un social gaming avec pour thème les parcs d’attraction. Une première pour un annonceur…


 

 

King of the Park va-t-il devenir le futur Farmville? Il est encore un peu tôt pour parler de gros succès, néanmoins avec plus de 175 000 applications du jeu téléchargées en une semaine (chiffre donné par la marque), la question n’est pas hors sujet.

 

Tout a commencé par l’irrésistible besoin pour Fanta de conquérir un territoire identifié par les consommateurs et affirmant la stratégie du fun voulue par la boisson gazeuse.

 

Et cet univers sera donc le monde merveilleux des parcs d’attractions et leur côté festif. Pour se faire, le drink au goût d’orange a créé une application Facebook à tendance social gaming. Baptisé «King of the Park», le jeu met en scène un parc d’attraction où l’internaute est le personnage central. L’univers du parc numérique reprend les codes graphiques des petits personnages animés de la marque et leur esprit bon enfant mais un brin désinvolte…

 

 


 

 

 

«Le social gaming est un vrai phénomène, un raz-de-marée qui conduit l’internaute vers une expérience. Notre cible (12-19) doit vivre quelque chose d’unique au travers du jeu», précise Arnaud Leroux, Marketing Manager - North Western Europe & Nordics de Fanta. Une fois l’application téléchargée, l’internaute lance une série d’invitations à ses «friends». Des amis qui doivent répondre positivement pour que leur profil soit intégré au jeu.

 

Il n’y a pas d’interaction entre les participants. Chacun joue avec les petits avatars de ses amis qui ont accepté de rentrer dans le jeu. Une fois dans le parc, l’internaute est maître en son royaume. Il peut faire ce qu’il veut, comme taquiner ses copains ou participer aux attractions. Des attractions qui ont été conçues comme des petits jeux d’arcade.

 

Chaque partie permet d’engranger des points qui permettront, pour les meilleurs, d’avoir des bons de réduction et des places gratuites pour des parcs d’attraction, en l’occurrence le parc Astérix pour la France. L’Hexagone fait office de test avant que le jeu ne s’expatrie en Angleterre, Irlande, Belgique et Hollande.

 

 

Pour l’instant une petite vidéo virale est en train de faire le tour du net et a déjà récolté en moins d’une semaine plus de 250 000 vues. Une bannière interactive avec la possibilité de jouer, officie sur plusieurs sites fréquentés par la cible (Youtube.com). «King of the Park» compte bien s’installer dans le temps, et pourquoi pas devenir un hit planétaire: «On ambitionne de s'installer dans la durée. Nous voulons travailler sur l’évolution du concept», ajoute Arnaud Leroux.

 

Au final, Fanta affirme sa position de marque fun, divertissante et légèrement provocante. Un mélange qui sied aux adolescents comme à leurs parents. «Il faut se faire aimer des ados sans s’aliéner les mamans », précise Arnaud Leroux. Pour résumer, être assez rebelle pour séduire les jeunes, tout en étant convenable pour la famille, «Il faut caresser dans le sens du poil à gratter», une dernière phrase d’Arnaud Leroux qui peut faire rire mais qui a du sens…

Partager cet article
Repost0
12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 14:25
Le bouche-à-oreille est-il féminin?

 Pour la plupart des commerces, à la question pourquoi êtes vous venus chez nous, la réponse des clients est invariablement la même, et dans cet ordre:

1- proximité, emplacement

2- bouche à oreille

3- pub

 

Or, ce bouche à oreille n'est jamais travaillé.

 

Des études ont avancé l’hypothèse que cette inclinaison pour le bouche-à-oreille est due au rôle historique des femmes : elles sont le ciment de la famille et de la communauté, et s’appuient donc naturellement sur le partage et l’échange – alors que les hommes sont plutôt dans la compétition, et font donc moins confiance aux conseils de leur entourage.

 

Elles sont plus enclines que les hommes à communiquer (une communication téléphonique dure en moyenne 20 mn, contre 6 mn seulement chez les hommes !) à cause de différences biologiques: l’audition est un sens privilégié chez les femmes, alors qu’il s’agit plutôt de la vision chez l’homme.

 

Dans le monde moderne, cela se traduit par une plus grande sensibilité de la gent féminine à la communication des entreprises. Lorsqu’une femme est convaincue par une publicité ou un produit, elle va avoir tendance à en parler autour d’elle, à partager ce «bon plan» avec ses amies -qui peuvent être ses voisines, ses collègues, mais aussi, à une échelle nettement plus grande, les lectrices de son blog ou les membres de son forum féminin online…

 

Avec le développement d’Internet, les marques ont en effet véritablement commencé à prendre conscience de cette force de recommandation précieuse. Le développement des media sociaux (38% des Américaines de 18 à 77 ans s’y rendent au moins une fois par semaine!), des forums féminins et des blogs assure en effet de beaux jours au bouche-à-oreille. Les femmes peuvent, en quelques clics, devenir des prescriptrices de tendance, en vantant un produit, un film, une campagne publicitaire qu’elles ont aimés.

 

Partager des expériences, des ressentis et des conseils est le but premier des femmes lorsqu’elles surfent sur le Net – d’où le succès des sites communautaires spécifiquement dédié.

 

Le succès de la réunionTupperware 

 

Dire que les femmes ont fait le succès de certaines entreprises par leur inclinaison au bavardage n’est donc en rien exagéré. La vente par le modèle de la «réunion Tupperware », où une ambassadrice de la marque propose les produits à ses amis, en est l’exemple le plus symbolique. Mais les entreprises exploitent le bouche-à-oreille féminin de bien d’autres manières: générer un buzz dans les blogs féminins est aujourd’hui une solution tout aussi efficace, comme l’a fait Lolita Lempicka lors de la sortie de son nouveau parfum Morsure d’Amour.

Bref, le bouche-à-oreille est une opportunité que les entreprises ne devraient pas négliger: 75% des firmes dépendent aujourd’hui fortement du bouche-à-oreille, qui peut générer 2 fois plus de ventes qu’une campagne classique dans les medias tout en étant presque gratuit! Le bouche-à-oreille présente le quadruple avantage de se répandre très vite, de donner un sentiment d’importance à la personne qui relaie l’information, de créer des interactions entre les personnes et les générations. Encore peu utilisé comme technique marketing à part entière, il est d’ailleurs si prometteur qu’aux Etats-Unis, certains cabinets de conseil en marketing se sont spécialisés dans le «word of mouth marketing»,

 

 

S’adresser aux femmes en pariant sur le phénomène du bouche-à-oreille est donc devenu une stratégie incontournable. Les marques semblent enfin avoir compris qu’elles étaient un incommensurable atout, non seulement grâce à leur pouvoir d’achat en hausse, mais surtout parce qu’une fois convaincues, elles seront toutes prêtes à aller chanter les louanges de la marque auprès de leur entourage…

 


Partager cet article
Repost0
12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 13:26
La fameuse ménagère de moins de 50 ans adorée des annonceurs pourrait bien céder la place à la "Digitale Mum", une nouvelle catégorie dessinée par WebMediaGroup. 
Selon son étude, cette Digital Mum représenterait quelque 8,7 millions de personnes - contre 10,7 millions de ménagère de moins de 50 ans.
Il s'agit plutôt de femmes entre 25 et 49 ans, actives, dont le rythme de vie est intense et qui sont sur-représentées en région parisienne et dans des communes rurales. 
Leur âge moyen est de 40 ans et elles ont l'habitude de mélanger le réel et le numérique dans leurs pratiques de consommation. 
Dans cette nouvelle famille de ménagères du web apparaîssent déjà des profils distincts: la Practical Digital Mum (18%) recherche surtout des informations sur le net tandis que la Shopping Digital Mum (28%) fait ses achats courants sur internet, y effectue aussi sa déclaration d'impôts et diverses tâches administratives. 
La Social Digital Mum (30%) est une mère qui apprécie son aspect pratique tout en participant à des réseaux sociaux. 
Enfin, la Social Digital Mum (24%) est une maman souvent connectée sur des forums , des chats et sites communautaires qui aime également les sites d'enchères.mere-protege-enfant-internet-education.jpg
Partager cet article
Repost0
14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 14:07

La météo exceptionnelle du début du mois d'avril a modifié les comportements d'achat des consommateurs. Quels produits en ont profité ?

 

 

C'est un fait, le comportement d'achat du consommateur est influencé par la météo. Les températures, le niveau d'ensoleillement, la pluie ... sont des facteurs qui incitent les individus à changer leur mode de vie, à consommer tel produit ou service, à sortir et se divertir ou à rester chez soi... La météo joue donc un rôle plus ou moins significatif sur l'économie. De nombreux secteurs et activités sont dit "météo-sensibles" comme le tourisme, l'énergie, la santé, l'assurance, la restauration, l'hygiène beauté, la distribution, le jardinage ou l'agro-alimentaire.


Depuis le début avril, nous bénéficions d'une météo exceptionnellement belle et chaude, avec des températures sur la première semaine d'avril supérieures en moyenne de 4° C par rapport aux maximales enregistrées l'an passé. Cette tendance météo a persisté la deuxième semaine, avec des écarts moins importants certes, mais tout de même significatifs avec près de +2°C, prolongeant cette période de bien-être.


L'analyse de l'impact des fluctuations météorologiques sur plus de 300 catégories de produits de grande consommation d'avril a révélé que 60d'entre elles étaient fortement "météo-sensibles". En ce début d'avril, plus de 35 catégories, soit 55% des plus météo-sensibles, ont vu leur consommation grimper de 4% à 77% du seul fait de la météo. A contrario, près de 15 catégories parmi les plus météo-sensibles ont subi la météo.

 

 
L'impact de la météo sur la consommation de produit en France en avril
 
  TOP 10 Semaine 1 Evolution conso TOP 10 Semaine 2 Evolution conso  
  Insecticides +77% Insecticides +50%  
  Produits solaires +29% Glaces +11%  
  Glaces +29% Concentrés pour boissons +11%  
  Maïs doux en conserve +18% Maïs doux en conserve +11%  
  Saucisses fraiches +18% Sirops +9%  
  Concentrés pour boissons +17% Conserves de thon +8%  
  Panaché et bière sans alcool +17% Produits solaires +8%  
  Salades conserve produits de la mer +15% Sauce vinaigrette +7%  
  Eaux aromatisées +14% Limonades tonics limes +6%  
  Bières de luxe +12% Eaux gazeuses nature +6%  
 
Source : CLIMPACT/SymphonyIRI
 


Les tendances de consommation diffèrent également selon les régions. Une température de 25°C dans le sud ne déclenchera pas les mêmes achats que dans le nord , moins habitué à de telles températures. Ces multiples facteurs – météorologiques et géographiques – représentent une équation difficile à résoudre pour les industriels de l'agroalimentaire et les acteurs de la grande distribution qui, en parrallèle, font face à des consommateurs volatiles. Leur problématique : un approvisionnement constant des rayons, des prévisions de vente fiables, une logistique maîtrisée afin de s'assurer de fournir le bon produit au bon endroit au bon moment.

 
Différences régionales de l'impact de la météo sur la consommation lors de la 1ère semaine d'avril
 
  Top 10 Sud Ouest Sud Est Ile de France Nord  
  Insecticides +113% +46% +63% +83%  
  Produits solaires +36% +26% +21% +20%  
  Glaces +40% +14% +32% +20%  
  Maïs doux en conserve +22% +11% +17% +20%  
  Saucisses fraiches +9% +8% +18% +16%  
  Concentrés pour boissons +28% +6% +18% +12%  
  Panaché et bière sans alcool +28% +8% +13% +5%  
  Salades en conserve produits de la mer +17% +10% +15% +17%  
  Eaux aromatisées +18% +10% +13% +10%  
  Bières de luxe +19% +9% +9% +6%  
 
Source : CLIMPACT/SymphonyIRI
 

 

Pour les industriels et les distributeurs de produits de grande consommation, l'anticipation précise du démarrage et de la fin de saison commerciale pour un produit donné représente un enjeu crucial. Celle-ci va-t-elle commencer fin avril, mi mai ? En 2011, la saison commerciale a débuté dés le 4 avril pour une majorité de produits météo-sensibles, pénalisant les industriels et les distributeurs qui n'étaient pas préparés.
Grâce à la business intelligence climatique, les entreprises peuvent désormais mesurer et anticiper l'impact de la météo sur leur activité afin de convertir le risque associé aux fluctuations météorologiques en avantages compétitifs.
Il va de soi que ceux qui adoptent dès aujourd'hui cette vision stratégique auront certainement une belle longueur d'avance. 

 

Partager cet article
Repost0
14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 13:48

Dans la nouvelle typologie des consommateurs français, certaines tendances, comme la recherche du meilleur prix ou l’envie de consommer des produits biologiques, sont profondément ancrées dans le style de vie des Français. Mais d’autres sont plus récentes et mettent à jour les inquiétudes des consommateurs sur leur santé, sur leur besoin de gagner du temps mais aussi leur amour des marques.


1- les “self-control”, qui arrivent en tête, représentant 17 % des ménages français (et représentent la plus grande progression).

Ces personnes contrôlent tout : leur budget, la composition des produits, la sécurité alimentaire… Ils ne laissent rien passer, sont un peu angoissés et ont besoin de d'être rassurés. Il s'agit, pour beaucoup, de couples seniors à la retraite qui lisent la composition des produits et se préoccupent de l'hygiène alimentaire." Résultat, ce ne sont pas les plus dépensiers en matière de produits de consommation : ils arrivent seulement en sixième position (avec un indice de 100). Ils ont des revenus moyens et habitent des grandes villes de province. Dans leur panier : des aides à la cuisine, des de la nourriture pour animaux, de la panification sèche, des conserves de poisson, des eaux, de la parapharmacie...


2- Deux groupes arrivent ex-aequo en seconde place, avec 15 % : les "économes" et les "carpe diem".

Les premiers regroupent des Français à revenus modestes, attentifs par obligation aux prix des produits. Ils fréquentent majoritairement les hard discounters et achètent des produits basiques (conserves, pâtés, rillettes). Et comparent les prix avant d’acheter.

Le second groupe, les "carpe diem" a, au contraire, des revenus plutôt élevés. Ces personnes se font plaisir avec des produits de qualité (notamment en hygiène et beauté). Ils fréquentent les hypermarchés mais aussi les enseignes de proximité et les freezer centers.


3- Les "biocitoyens" (14 % des ménages français) sont plus aisés et seniors que la moyenne.

Ils ont les moyens de leurs convictions : bio, commerce équitable, proximité et naturalité sont leur credo. Ils font leurs courses dans les circuits de proximité, les commerces traditionnels, les freezer centers et bien sûr les magasins bio.


4-Les "désinvestis" (13 %) n’ont pas le temps ou l'envie de s’occuper des courses et de la cuisine : la vie pour eux est ailleurs. Adeptes des plats cuisinés et des produits traiteurs, qu’ils achètent dans les commerces les plus proches de chez eux, ils ne regardent pas à la dépense, l’important étant de gagner en temps et en praticité.


5-Les "résignés" arrivent à égalité avec les "chasseurs de promo" (10 %).

Les premiers limitent leur consommation en quantité et en qualité par manque d’éducation et de moyens. Moins ruraux que les économes, ils fréquentent surtout les hypermarchés. Ils ont un budget serré, mais craquent sur des produits qu’ils n’avaient pas prévu d’acheter et sont souvent tentés par ce qu’ils voient à la télévision et dans les rayons. Ils n’aiment pas passer du temps en cuisine et privilégient donc les plats cuisinés et traiteur.

Quant aux "chasseurs de promo", ils font des courses un challenge au quotidien. Foyers composés de quatre personnes et plus, ils consomment beaucoup et doivent donc faire attention à ce qu’ils achètent pendant leurs courses : ils sont accros à tous types de promotion.


6-Dernier groupe, les "brand lovers" (6 % des ménages français) sont dans le paraître. Branchés nouvelles technologies, à la pointe de la mode et férus de grandes marques, leur leitmotiv pourrait être "je consomme donc je suis". Il s'agit du plus petit groupe de consommateurs, mais aussi du plus pointu. Gros dépensiers en produits de grande consommation, ils achètent des marques et des produits haut de gamme : hygiène-beauté et traiteur. Ils font leurs courses en hypermarchés mais aussi sur Internet, en VPC et en parfumerie. Ils se montrent sensibles à l’innovation et prescripteurs au sein de la famille. "Ce petit groupe comprend moins de seniors que les autres et il est très moteur". Un détail : ce sont les plus dépensiers en produits de grande consommation.



Partager cet article
Repost0
8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 14:29

Pour les maisons d'éditions, l'iPad est clairement l'ennemi à abattre. Comment en effet lutter face à la technologie d'Apple, capable de réunir plusieurs dizaines de livres dans un seul appareil ? Les éditions du Seuil ont trouvé une parade plutôt sympathique... Leur dernier spot publicitaire, qui valorise un tout nouveau modèle de livre de poche beaucoup plus petit  nommé .2, est tout simplement une parodie de la pub pour la tablette tactile de la marque à la pomme croquée.


  http://www.youtube.com/watch?v=uv4KFCfh3jg&feature=player_embedded

 

On y voit une main tenant  un de ces derniers modèles de livre et en montrer toutes les utilités. La musique est strictement la même que dans celle des spots Apple, tout comme la voix off.
editionpoint2-nouveau-livre-de-poche.jpg
Celle-ci commence évidemment toutes ses phrases par "Là, vous pouvez...", exactement comme dans la pub pour l'iPad, le tout également sur un simple fond blanc.
Une belle réalisation de la part des éditions du Seuil qui prouvent surtout que ce petit livre est loin d'être si obsolète face aux produits du géant américain.

 

pointdeux2.jpg


Partager cet article
Repost0
29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 11:36

Marketing mobile : ce qui nous attend

 

Le concept de marketing mobile revient périodiquement. Il y dix ans il était déjà considéré comme le nouveau Graal des marketeurs. Mais l’industrie n’a pas connu le décollage espéré, et s’est longtemps résumé à des campagnes massives de SMS, du fait de l’absence d’adservers adaptés ou de base « opt-in » de qualité.

 

Si les taux de clics semblent élevés sur les campagnes mobiles, le business n’en est pas moins resté marginal, et les grandes agences n’ont généralement dévolue que de toutes petites équipes à ce sujet.

 

Mais tout comme moi, vous l’avez remarqué : tout ceci est en train de changer radicalement. La 3G et les smartphones se sont largement popularisés. Les derniers chiffres sont plus qu’évocateurs. 37% des français accèdent désormais à internet depuis un smartphone et un sur cinq le fait plusieurs fois par jour.

 

Et ces chiffres sont en très forte progression. En parallèle, une fraction très significative de ces utilisateurs utilisent des applications de réseaux sociaux depuis leurs mobiles, Facebook en premier lieu est ainsi installé sur 270 millions de mobiles dans le monde, avec pour objectif attendre 600 millions d’utilisateur fin 2012.

 

Soit, pour le dire simplement, une capacité de profiling jamais égalée dans l’histoire du marketing. Pour les marketeurs, c’est une aubaine qui ne se répètera pas deux fois. Et si au profiling, on ajoute la géolocalisation, la puissance du canal devrait surpasser tout ce qui a pré-existé.

 

J’entends déja les cris d’effroi de tous ceux et celles qui voient là une -nouvelle- intrusion des marques dans leurs vies privées. Pourtant, à bien y regarder, un marketing profilé est sans doute beaucoup moins agressif que de nombreux supports publicitaires d’aujourd’hui.

 

Tout indique que Facebook va prochainement mettre en oeuvre une série de nouveaux outils qui auront pour conséquence de savoir précisément quels sont vos goûts. Et même si vous ne les dites pas, vos amis s’en chargeront.

 

 

Qu’est ce que l’on pourra faire de ces informations? Et quel est le lien avec le Mobile marketing ? Et bien, si vous aimez les costumes Smalto et que vous passez dans un coin où se trouve des boutiques Smalto, ça n’est pas trés compliqué de vous offrir 2 cravates si vous achetez un costume… reste à faire un petit détour avec votre scooter et le tour est joué.

 

Pour les restaurants c’est encore plus radical, si Facebook sait que vous avez pour habitude de déjeuner dans un certain type de lieu, sa régie média est mieux placé que quiconque pour vous proposer une alternative.

 

On peut imaginer de très nombreuses autres cinématiques… Celles ci pourraient renvoyer au vestiaire le modèle Groupon tant l’efficacité du geodirectmarketing (désolé pour le super-buzzword) parait à priori imparable.

 

Cela pourrait aussi créer quelques désagréments à Foursquare, pour le moment acteur unique et dominant du domaine… Science-Fiction? A voir le succès de « Places », la fonction de géolocalisation de Facebook, on peut en douter.

 

Si l’on ajoute que Facebook va prochainement imprimer des autocollants « Dites le dans Places » qui seront largement distribués aux commerçants, ce petit monde du géomarketing ne va pas tarder à faire son trou.

 

 

Tout cela reste un monde à découvrir rapidement.

L’ère du marketing relationnel et personnalisé a déjà commencé. Celle de la réclame est définitivement une vieillerie du XXème siècle.

Et c’est tant mieux !

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de momentmarketing
  • : les tendances du moment, le marketing d'aujourd'hui, digital ou pas, engagé ou pas...tout ce que les marques et les enseignes doivent scruter de près pour les années à venir, pour ne pas perdre le consommateur, pour rester dans la course. Pour une consultation personnalisée: http://ghostofavalon.free.fr/emo/index.html
  • Contact

Profil

  • momentmarketing
  • Professionel du marketing, passionné . je décripte les tendances actuelles:arrivée du virtuel, nouvelles formes de communication (street marketing...). de partout dans le monde, vous verrez avant les autres ce qui est marquant et différenciant!

Recherche

Archives