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Nous avons tous vécu ces journées folles où l’on se dit que le temps à filé sans que nous aillons eu le temps de rien faire. To do list en berne, livrables en suspens, arbitrages non effectués … bref « je n’ai rien fait ! »
Et bien bonne nouvelle, c’est pas vrai !
Prenons l’image suivante :
- il est un temps solide, celui où l’on produit, où ce que l’on fait s’incarne par un résultat concret (dossiers, décisions, rendez-vous, etc.)
- et le temps liquide, celui qui nous glisse entre les doigts, dont on ne peut réellement préciser l’objectif et le résultat (rêverie, digressions, lectures aléatoires sur la toile, etc.).
Si le temps liquide a dominé notre journée, peu de chances que nous identifions clairement notre « efficacité ». Et pourtant !
Le temps liquide est très utile, il sert le temps solide. En effet, il permet par exemple :
- de prendre du recul, ce qui souvent permet ensuite de prendre de meilleures décisions, de trouver des solutions, d’améliorer ses pratiques, sa créativité, ses capacités d’innovation…
- de faire la pause nécessaire à la concentration, ce qui vous rendra plus efficace ensuite
- de donner à son collègue (son écoute, ses conseils, son aide…) et donc de participer au climat solidaire de l’entreprise qui facilitera le travail de tous y compris le vôtre
- de découvrir des informations utiles à vos missions
Bref, au regard de ces quelques illustrations des bénéfices du temps liquide, il est temps de déculpabiliser ! Même si le règne de la comptabilité analytique dirige aujourd’hui l’exercice de nos fonctions, nous sommes meilleurs si nous « perdons » régulièrement du temps.
Oui le temps liquide est un levier de performance. Vive les journées perdues ! Demain nous serons plus performants grâce à cela.
de Catherine Dumeny